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UTI MiG-15 Les pilotes du premier escadron du 294.ORAP prennent la pose sur un UTI MiG-15 à Altenburg en 1960. © G.Kovrov.

Pilots of the 1st squadron from the 294.ORAP posing on a UTI MiG-15 at Altenburg in 1960. © G.Kovrov.
MiG-15bisR Un MiG-15bisR du 294.ORAP au roulage à Altenburg. © G.Kovrov.

A 294.ORAP MiG-15bisR taxiing at Altenburg. © G.Kovrov.
Allant en sens contraire de la politique de réduction progressive des moyens aériens de reconnaissance tactique adoptée depuis le début des années quatre-vingt par les forces de l'Alliance atlantique - au profit d'autres méthodes d'investigation comme la reconnaissance par satellites ou par stations aéroportées - les forces soviétiques en Allemagne continuèrent d'entretenir et de développer, tout au long de cette même décennie, une panoplie aussi variée que nombreuse d'avions de reconnaissance tactique. Ainsi postée face à l'OTAN, la 16.VA détenait de puissants moyens de reconnaissance tactique. A la veille de l'unification allemande, elle disposait d'une petite centaine de Su-17 "Fitter", Yak-28 "Brewer", Su-24 "Fencer" et MiG-25 "Foxbat" expressément dévolus à cette tâche. Ces appareils formaient les dotations de six (1) escadrons d'aviation de reconnaissance (ou Razvedyvatel'naya Aviatsionnaya Eskadril'ya - RAE), organisés en trois régiments autonomes d'aviation de reconnaissance (ou Otdel'niy Razvedyvatel'niy Aviatsionniy Polk - ORAP). En sus de ces moyens de reconnaissance tactique s'ajoutait une section d'aviation de reconnaissance (essentiellement électronique) autonome (ou Otdel'niy Razvedyvatel'niy Aviatsionniy Otriad - ORAO) sur multimoteurs Iliouchine Il-20 "Coot", basée à Sperenberg près du siège de l'état-major général du GFSA.

Fagot et Fishbed

MiG-15bisR A.Leonov Alexei Leonov de retour à Altenburg en 1965 après son vol historique du 18 mars 1965 dans l'espace. © L.Borisova.

Alexei Leonov returned to Altenburg in 1965 after his historic space flight of March 18, 1965. © L.Borisova.
Dans les années cinquante, les Soviétiques entreprirent d'équiper leurs forces aériennes d'avions de reconnaissance spécialisés. L'un de ces nouveaux appareils fut le MiG-15bisR basé sur la cellule du chasseur MiG-15bis "Fagot-B" (les premiers chasseurs MiG-15 étaient équipés d'une caméra AFA-IM aux capacités limitées et cette dernière fut finalement retirée en 1950 au profit d'autres équipements). La version de chasse était armée d'un canon N-37 de 37 mm monté sur le côté droit du nez et de deux canons NR-23 de 23 mm sur le côté gauche. Le canon interne NR-23 n'était pas monté sur la variante de reconnaissance pour laisser la place à une caméra AFA-BA-40 (Lien 1 / Lien 2). avec une focale de 400 mm. Bien que le MiG-15bisR ait des capacités limitées, la production en série avait commencé dès 1951 à l'usine n°21 de Gorki, presque simultanément avec celle de la variante de chasse MiG-15bis. Le MiG-15bisR volait généralement avec deux réservoirs de carburant de 600 litres sous leurs ailes afin d'augmenter son autonomie.

Le 294.ORAP a commencé sa carrière opérationnelle en RDA avec ce type d'avion. Ce régiment d'aviation de reconnaissance autonome a été activé en mars 1951 à Strausberg; cependant, il a déjà quitté cette base aérienne en 1953 pour Welzow où il n'est resté qu'un an. En 1954, les avions ce sont de nouveau déplacés, cette fois à Altenburg alors que Le 11.ORAP précédemment basé à Yekabpils en Lettonie prenait la place du 294.ORAP à Welzow. C'est lorsque le régiment y était, que le futur cosmonaute Alexei Leonov qui devint le premier homme à "marcher" dans l'espace le 18 mars 1965, fut affecté au 294.ORAP en décembre 1959 (> Lien 1 / > Lien 2). L'association du régiment avec cet aérodrome de Thuringe dura jusqu'en juillet 1967, lorsqu'il fit mouvement en première ligne pour Allstedt, près de la frontière inter-allemande, où il resta basé jusqu'à son retrait d'Allemagne en mai 1991. Vers la fin des années soixante, les MiG-15bisR cédèrent la place à des machines à la fois plus performantes et disposant d'une suite de reconnaissance élargie bien plus élaborée.

MiG-21R Les MiG-21R "Fishbed-H" (2) qui prirent le relais des "Fagot" devenus obsolètes exécutaient leurs missions grâce à des conteneurs spécialisés longs de cinq mètres, emportés en point ventral. Afin de compenser la disparition de ce point d'emport qui était le seul où un réservoir supplémentaire pouvait être accroché (le MiG-21R était un développement du MiG-21PFS), deux points d'attache pouvant recevoir des réservoirs additionnels PTB-490 de 490 litres furent ajoutés à l'extérieur des deux pylônes alaires déjà existants. Les ailes du MiG-21R se caractérisaient également par la présence de deux petits carénages constituant les saumons d'ailes. Ils abritaient les antennes du détecteur d'alerte et de localisation radar SPO-3 "Sirena" dont l'électronique était logée à l'intérieur des conteneurs ventraux.

Trois modèles de conteneurs de reconnaissance principaux coexistaient dans les unités :

D SPO-3 Détail du carénage d'antennes du système SPO-3 sur un MiG-21R polonais. Cet avion était apparemment armé avec des missiles RS-2US accrochés sous les pylônes internes. © DR.

Close up on the antenna fairing of the SPO-3 system on a Polish AF MiG-21R. This aircraft was apparently armed with RS-2US missiles under the inboard pylons. © DR.
- Modèle "D" (Dnevnaya fotorazvedka - reconnaissance photo de jour). Ce conteneur présentait un décrochage marqué sous son nez afin de permettre la photographie vers l'avant. Il emportait sept caméras dont six appareils AFA/A-39. Une paire de ces derniers était logée derrière le décrochage antérieur afin de couvrir le secteur situé sous l'axe de vol de l'avion. Les quatre autres A-39 se trouvaient à l'arrière de la nacelle, également disposées par paires, l'une couvrant le secteur gauche et l'autre le secteur droit. La septième caméra de type AChtchAFA-5M (3) destinée à couvrir des bandes de terrain (voir les deux orifices rectangulaires sur la photo ci-dessus) prenait place juste derrière les deux caméras A-39 pointées vers l'avant. On trouvait dans la pointe arrière le complexe SPO-3, un enregistreur à bandes magnétiques Lira et un système de lance-leurres ASO-2I composé de deux cassettes KDS-19 pouvant tirer chacune 32 cartouches de leurres thermiques ou contenant des bandelettes métalliques.

N- Modèle "N" (Nochnaya fotorazvedka - reconnaissance photo de nuit). Cette version dédiée à la reconnaissance nocturne contenait une caméra AFA-UA-47. La photographie de nuit était rendue possible grâce à quatre cassettes KDF-38 contenant au total 152 fusées éclairantes FP-100, qui occupaient près d'un tiers du conteneur. Un système de lance-leurres ASO-2I prenait place dans la pointe arrière. La nacelle "N" comprenait également l'enregistreur Lira et un complexe SPO-3.

R- Modèle "R" (Radiotekhnicheskaya razvedka - reconnaissance électronique). Ce conteneur se reconnaissait aisément grâce aux grands panneaux diélectriques des systèmes ELINT SRS-4 Romb-4A et Romb-4B (Losange) qui ornaient ses flancs. Les signaux électromagnétiques captés par cette suite de détection/classification/localisation des radars, étaient enregistrés sur bande magnétique (Lira). Une caméra A-39 était conservée à l'avant, tandis qu'un système de lance-leurres ASO-2I et un complexe SPO-3 occupaient la pointe arrière.

MiG-21R Des pilotes du 294.ORAP discutent le coup devant un MiG-21R camouflé porteur d'une nacelle de reconnaissance. © DR.

294.ORAP pilots discussing tactics in front of a camouflaged MiG-21R equipped with a reconnaissance pod. © DR.
D'autres modèles de conteneurs ou en tout cas équipés différemment en interne auraient été testés. Nous ignorons cependant si ces variations ont connu une carrière opérationnelle. Le modèle "T" (Televizionniy Aviatsionniy Razvedyvatel'niy Komplex - complexe de reconnaissance aérienne par télévision) retransmettait en temps réel les images filmées vers une station au sol. Une autre nacelle aurait emporté un système de reconnaissance diurne et nocturne par laser Chpil' (Flèche) avec liaison data link. Un troisième conteneur était équipé d'un système d'imagerie thermique Prostor (Espace), tandis qu'un quatrième aurait utilisé des caméras d'origine occidentale provenant d'Egypte, grâce auxquelles les pilotes locaux réalisaient des missions photo à très basse altitude, de l'ordre de 10 mètres.

Boîtier de contrôle D En outre, le MiG-21R était susceptible d'emporter un conteneur vraisemblablement de type RR8311-100 destiné à mesurer le taux de radioactivité dans l'air ambiant. Le pilote avait à sa disposition un boîtier de contrôle fixé sous l'arceau supérieur du parebrise (cliquer sur le dessin à droite), lui permettant d'agir notamment sur les divers systèmes de reconnaissance, les lance-leurres ou le détecteur d'alerte radar. Il existait au moins trois modèles de boîtiers différents pour les conteneurs D, N et R. Ainsi, une bonne partie des avions volaient toujours avec le même type de conteneur, en adéquation avec le boîtier de contrôle monté sur les avions. Les MiG-21R conservaient des capacités d'auto-défense ou d'attaque au sol grâce à la présence des deux pylônes alaires internes qui pouvaient emporter des armes air-air ou air-sol. D'autre part, ils étaient susceptibles d'être utilisés en versions pures de chasse ou d'attaque au sol; les antennes en bouts d'ailes étaient alors parfois démontées.

Des Su-17 pour la reco

294 ORAP Les deux escadrons de MiG-21R cédèrent progressivement la place entre 1977 et août 1981 à deux aviatsionnaya eskadril'ya de Su-17M3R "Fitter-H". Comme il est possible de le constater sur le tableau ci-contre, l'unité comptait en moyenne 24 monoplaces et six Sparka Su-17UM3 "Fitter-G" biplaces d'entraînement et de conversion opérationnelle.

Su-17M3R Allstedt Visite officielle à Allstedt au cours des années 80. On distingue au mur des photos d'équipements de l'OTAN ainsi que des dessins d'avions dont un Lightning et un Fiat G.91 ainsi que quelques cocardes occidentales. © Collection A.Gordienko.

Some official visit at Allstedt during the 1980s. Pictures of NATO equipment can be seen in the background, together with aircraft drawings including a Lightning and a Fiat G.91 and also western cockades. © A.Gordienko Collection.
Alors qu'au cours de la seconde moitié des années quatre-vingt les régiments d'attaque au sol de la 16.VA équipés de Su-17M3 réceptionnaient progressivement le modèle le plus évolué de cet avion de combat, le Su-17M4, le 294.ORAP allait quant à lui conserver ses vieux "Fitter-H" et ce jusqu'à sa disparition du ciel d'Allemagne. Et pourtant ce ne fut pas faute de l'existence des systèmes requis (les versions M3 et M4 du Su-17 étaient pré-câblées pour emporter des nacelles de reconnaissance KKR) puisque d'autres unités de reconnaissance tactique soviétiques stationnées en Europe centrale se voyaient, elles, rééquipées par ce type d'appareil, comme le 328.OGRAP de Kunmadaras de la 59.VA en Hongrie, rattaché au Groupe des Forces Sud. Le rayon d'action du Su-17M3R lui permettait de poursuivre ses missions jusqu'à 400 kilomètres derrière les lignes ennemies, de jour comme de nuit. Il utilisait lui aussi à cette fin divers conteneurs de reconnaissance spécialement conçus pour la famille des Su-17/-20/-22, qui se fixaient en point ventral. Désignés "Conteneurs avec complexe de reconnaissance" (KKR - Konteyner Kompleksnoy Razvedki), ces nacelles plutôt imposantes présentaient un décrochage sous la pointe avant afin de permettre la photographie oblique vers l'avant. Bien qu'existant en plusieurs versions, ces nacelles offraient une plus grande flexibilité que celles utilisées avec les MiG-21R, car chacune contenait une gamme d'équipements les rendant davantage polyvalentes. Elles se déclinaient dans les variantes suivantes :

KKR-1T- Le modèle KKR-1T était équipé avec, dans l'ordre, une caméra A-39 (celle-ci était calée en position verticale ou oblique jusqu'à 55° avant le vol), une caméra panoramique PA-1, une caméra UA-47 destinée aux prises de vues nocturnes, quatre cassettes KDF-38 contenant des fusées éclairantes FP-100 (parfois absentes sur certaines photos illustrant cet article et la galerie photo s'y rapportant) et un système ELINT SRS-13 Tangaj, dont on pouvait distinguer les panneaux diélectriques sur les flancs arrières des nacelles (les premiers modèles essentiellement destinés à l'exportation emportaient un système Viraj). La suite SRS-13 était destinée à la localisation des radars, leur classification et l'identification de leurs fréquences (pour davantage d'informations sur ce conteneur, visiter ce > Lien / vidéo détaillant un KKR-1T des LSK/LV > Lien).
Le modèle KKR-1T/2 emportait en plus un système Chpil' qui balayait le sol au moyen d'un rayon laser. D'une résolution supérieure aux systèmes de reconnaissance TV our IR, il permettait en outre de détecter des objects de nuit.

KKR-1/2- Le modèle KKR-1/2 emportait dans son module arrière un système de reconnaissance TV Tchibis (Vanneau) et un complexe d'imagerie thermique Zima (Hiver). Les images TV et IR étaient relayées vers une station au sol grâce à une suite de transmission de type data link Trassa, dont on pouvait distinguer les antennes sous le croupion du conteneur. Le module avant était équipé à l'identique du conteneur KKR-1T, à savoir trois caméras A-39, PA-1 et UA-47.
En outre des complexes Tchibis, Zima et Trassa, le modèle KKR-1M renfermait une caméra A-39 et surtout une caméra de longue focale AFA-42/100 équipée d'un objectif de 1000mm. Cette dernière, utilisée également par l'Aviation à long rayon d'action, visait spécifiquement la photographie oblique à longue distance depuis une haute altitude.

Pershing "Le 15 août [1973], une zone d'exercice temporaire fut déployée et installée près de la ville de Soellichau. Deux maquettes gonflables de missiles PERSHING, deux maquettes de batteries de missiles HAWK et une station radio de type R-821 y furent observés. Quatre MANGROVE [Yak-27R] de Werneuchen ainsi que trois FISHBED H [MiG-21R] d'Allstedt furent observés au-dessus de la zone au cours probablement d'un exercice ou d'une compétition pour appareils de reconnaissane." © USMLM.

"On 15 August [1973], a probable mobile range was deployed and set up near the town of Soellichau. Observed at the range were two inflatable PERSHING missile mock-ups, two HAWK missile battery mock-ups, and an R-821 ground to air radio. Four Werneuchen-based MANGROVE [Yak-27R] and three Allstedt FISHBED H [MiG-21R] were observed conducting reconnaissance flights over the range area during a probable exercise/competition for reconnaissance aircraft." © USMLM.
Hawk Le pilote gérait la suite de reconnaissance par l'intermédiaire de deux panneaux de contrôle situés dans le cockpit. Les Su-17M3R emportaient souvent sous le pylône intérieur gauche une nacelle de contre-mesures électroniques SPS-141 Gvozdika. Un terrain de manoeuvres de la 8ème Armée interarmes de la garde situé au NO de Naumburg était régulièrement utilisé lors des missions d'entraînement de routine, quand du personnel au sol et sans doute une station mobile de recueil des données transmises par data link y étaient déployés (fichier Google Earth montrant les routes suivies habituellement par les appareils du 294.ORAP à télécharger > ici - créé par M.Bischoff). Le 294.ORAP ne devait pas survivre très longtemps à la réunification allemande gagnant même à l’occasion de son retrait final, au début de l’année 1991, le titre de premier régiment de la 16.VA à évacuer le territoire de l’ex-R.D.A.

Un départ en deux temps, puisque l’un de ses escadrons était rapatrié en U.R.S.S. dès la fin de l’année 1990, le second ne quittant sa base d’Allstedt que le 21 mai 1991 peu avant sa fermeture, pour faire une première escale à Gross Dölln. Un premier escadron fut transféré au 313.ORAP de Vaziani en Géorgie et un second au 98.OGRAP "Svirskiy" de Montchegorsk dans le district de Mourmansk en Russie, tandis que le 294.ORAP était dissous en juin de la même année. Il reste à noter que, contrairement aux autres départs d’avions et d’unités de la 16.VA observés à la même époque, le départ du 294.ORAP ne s'effectuait pas dans le cadre du retrait général négocié des forces soviétiques d'Allemagne, mais en vertu des accords dits CFE (Conventional Forces in Europe), portant sur la réduction des forces conventionnelles en Europe (4).


 MiG-21R / Su-17M3R PHOTO PAGE 
Allstedt ground exercises - 1986
notes

(1)
- Deux escadrons sur Su-17M3R (294.ORAP)
- Deux escadrons sur Su-24MR (11.ORAP)
- Un escadron sur Yak-28R (931.OGRAP - à partir de la mi-86)
- Un escardron sur MiG-25RB. (931.OGRAP)
(2) Les premières machines seraient arrivées en 1967 quand le régiment était encore à Altenburg. Les MiG-15bisR auraient encore volé quelque temps depuis Allstedt. Un rapport de la USMLM datant de 1970 laisse à penser que quelques MiG-17 - s'agissait-il plutôt de MiG-15bisR mal identifiés, voire de MiG-17R ? - et UTI MiG-15 étaient basés à Allstedt aux côtés des MiG-21R.
D'autres rapports mentionnent l'évolution suivante :
1964 : 28 MiG-15bisR
1967 : 50 MiG-15bisR, 6 UTI MiG-15, 4 Yak-12, 7 MiG-21U
(3) Ce type de caméra initialement développé en URSS à partir de 1936 était utilisée afin de photographier de manière continue le sol défilant sous l'avion au travers d'un orifice rectangulaire (schéma de principe ici). La planche contact obtenue se présentait sous la forme d'une image continue en mosaïque. Le boîtier était en principe composé de deux objectifs différents, ce qui permettait d'obtenir en même temps la même image sous deux échelles distinctes. Le modèle AChtchAFA-5M était conçu pour la photographie à basse altitude, jusqu'à une vitesse de 1500 km/h. Les images récoltées avaient une échelle de 1:1000 et de 1:6000. Il existait deux variantes de cette caméra : la première, dont le principe de fonctionnement est décrit ci-dessus, était composée de deux objectifs (200 et 70mm). La seconde variante comprenait trois modules, à savoir un premier composé de deux caméras comme la variante 1, un second destiné à la photographie stéréoscopique et un troisième destiné à la photographie axonométrique bilatérale.
(4) Les accords C.F.E. étaient signés le 19 novembre 1990, à Paris, à l’occasion de la Conférence sur la Sécurité et la Coopération en Europe (en abrégé C.S.C.E, devenue aujourd’hui une organisation avec pour abbréviation O.S.C.E.), par 22 pays de l’Alliance atlantique et du pacte de Varsovie.


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