1955 commence par un vol d'essai en Il-28 le 15 janvier. Le 21 ont lieu deux vols d'exercices (interaction avec la DCA) en Po-2. Le même jour, deux vols sont également réalisés
en Il-28 vers Altengrabow, donc à priori un vol aller et un vol retour. Janvier se termine par un vol de remorquage de cible (DCA).
Neuf missions de remorquage de cible (DCA) en Il-28 occupent une partie du mois de février. Pas moins de quatre vols d'exercices relatifs aux systèmes d'approche des aérodromes (balises d'approche non
directionnelles) sont faits à bord d'Il-28 le 7. De manière inattendue, un vol d'entraînement radio a lieu à bord d'un Li-2 le 19. Trois avions semblables ont été observés à Altes Lager en juin et deux
autres ont été observés à Zerbst lorsque l'unité y était basée.
Mars est plus calme avec seulement trois vols en Il-28 : deux remorquages de cible (DCA) et une navigation.
Rien en avril/mai et juste deux vols en juin. Un remorquage de cible (DCA) est qualifié de spécial. Le second vol est une navigation de nuit à 800 mètres d'altitude.
Huit vols de collaboration avec la DCA dont un de nuit ont lieu en juillet. Ils sont tous qualifiés de "spécial" mais ce sera encore le cas dans les pages suivantes du carnet de vol. Ce qualificatif
ne signifie donc pas nécessairement qu'il s'agissait de missions particulières.
Encore quatre missions d'interaction avec la DCA dont seulement deux qualifiées de spéciales en août. Six vols de remorquage de cible sont aussi qualifiés de spéciaux. Un remorquage de cible avec poursuite
par projecteur est également réalisé de nuit. A cela s'ajoutent quatre vols locaux. Enfin, une liaison aller/retour en Po-2 a pour destination Zerbst.
Septembre commence avec un vol de remorquage "spécial." Une autre mission de remorquage spéciale a lieu de nuit en collaboration avec des projecteurs. Onze vols spéciaux de coopération avec la DCA
sont réalisés au cours du mois ainsi qu'une liaison aller et retour vers Zerbst, toujours en Il-28.
Septembre est également le dernier mois de vol de l'année pour Berezine.
66 vols en 82 heures et 57 minutes sont comptabilisés pour 1955, mais, en réalité, ce ne sont que 65 vols qui peuvent être comptés dans la
Section III. 54 vols de jour (au lieu de 55) et 4 de nuit concernent les Il-28, 6 les Po-2 et un vol est effectué en Li-2.
A la conclusion de chaque mois dans la Section III, le sceau du NPC 68083 est appliqué et le document est signé par le Colonel Chepelev, Chef d'état-major du NPC 68083.
1956 sera la dernière année active au sein du 931.OKRAP pour Berezine. Elle marque également un changement d'activité pour le navigateur, voire une réorganisation de l'unité
qui semble alors cesser les missions de remorquage de cible et de coopération avec la DCA. Berezine ne volera plus qu'en Il-28 - probablement de la version R - et deux premiers vols locaux ont lieu
à leur bord en février, très certainement depuis Zerbst désormais.
Mars débute par l'exercice de navigation n°21. Deux autres vols de navigation comprennent également des phases de reconnaissance et de repérage (correction) simulées. Mars se termine par trois vols de
nuit locaux le 28.
Un seul vol local est réalisé en avril.
Rien en mai et quatre vols d'exercices le 28 juin.
Cinq vols d'exercices répartis sur deux jours pour juillet ainsi une qu'une mission de repérage (korr) de combat.
Août est nettement plus actif et débute par deux vols d'exercices nocturnes. Un vol de repérage de combat se déroule selon les procédures de l'exercice 19-5. Un autre vol de repérage est mené à bien sans
autre précision. Le 13, un vol a pour destination Brand. Le lendemain, des exercices de reconnaissance ont lieu très certainement au départ de Brand, car le 17, un vol a lieu vers Zerbst. Deux vols locaux
ont lieu le 21. Les 22 et 23, trois vols de nuit ont pour but de mener des exercices d'illumination d'objectifs avec des bombes SAB. Le mois se conclut le 29 par quatre vols
d'exercices de reconnaissance et de repérage.
En septembre, cinq vols sont des exercices de navigation avec reconnaissance photographique et repérage de combat. Des bombes éclairantes SAB 100-50 sont utilisées lors de deux vols nocturnes.
Cinq autres vols de nuit sont des exercices de reconnaissance et de repérage.
En octobre la ciné-mitrailleuse FKP est utilisée lors de deux vols de reconnaissance photographique (donc sans doute la caméra S-13 montée à l'intérieur du nez vitré à gauche). Lors d'un exercice de nuit,
les projecteurs de bord sont utilisés (les phares d'atterrissage sur les nacelles moteur ?). Le 16 a lieu un vol d'exercice de simulation de repérage. Enfin, trois vols sont réalisés le 24 selon l'exercice n°64.
Le carnet de vol de Berezine se termine par un unique vol non identifié le 19 novembre.
Les 56 heures et 46 minutes de vol comptées pour 1956 correspondent à 55 vols (encore un total erronné de 56 vols dans la Section II) répartis en 41 vols diurnes et 14 vols nocturnes.
A la conclusion de chaque mois dans la Section III, le sceau du NPC 82377 est cette fois appliqué et le document est de nouveau signé par le Lieutenant-Colonel de la Garde Reutovitch, désormais Chef d'état-major du NPC 82377.
Nous avons passé au crible l'intégralité de la Section III. Poursuivons maintenant brièvement avec le contenu des autres sections. La numéro IV est intitulée "Emploi au combat" - il s'agit aussi bien des missions réalisées en temps de guerre qu'en temps de paix. La période de la seconde guerre mondiale se résume aux 27 missions effectuées en A-20 par Berezine. Mais le sous-titre de chaque page est "Bref contenu des missions d'emploi au combat" et les données de l'ancien carnet de vol ont été perdues. De plus, le NPC 82377 est appliqué sur la première page, ce qui indique une entrée très tardive. Ensuite, quelques missions sont à nouveau citées pour chaque mois de 1952, c'est-à-dire une répétition limitée et sans grand intérêt de la Section III. Curieusement, les mentions suivantes concernent directement l'année 1956 et sont plus détaillées. En effet, les missions reprises font cette fois l'objet d'une évaluation. La Section V consiste à comptabiliser le nombre de vols de jour et de nuit en condition VFR et IFR. Le tout est détaillé pour chaque mission avec des informations telles que le nombre de décollages et d'atterrissages, les heures de vol, l'usage d'aides à l'atterrissage, les conditions de visibilité etc. La Section VI compte les sauts en parachute. Il n'y en a que deux, le premier en 1944 et le second en 1948, tous deux depuis un Po-2 à 800 mètres. La Section VII a déjà été abordée. La Section VIII dénommée "Accidents de vol" est heureusement vide et termine le carnet de vol.
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